Auteur : Collectif Réinfo Covid Québec

Suite à l’autorisation par les autorités de procéder à la vaccination des enfants, des ex-conjoints se déchirent quant à savoir ce qui est le mieux pour leurs enfants, à savoir les faire vacciner ou non. Actuellement, les tribunaux refusent tout débat scientifique et s’en remettent aux recommandations de la Santé publique.

Nous présentons ici la plaidoirie de Maître Myriam Bohémier, avocate de la mère, qui refuse l’injection de ses enfants, contrairement à son ex-conjoint qui y est favorable. Cette plaidoirie a été présentée le 25 juillet devant la Cour d’appel du Québec. Malgré une argumentation basée sur des faits, et sachant qu’en plus ces enfants ont des antécédents familiaux de problèmes cardiaques, la Cour a rejeté la demande pour preuve nouvelle (la mère avait apporté de nouveaux documents montrant que les enfants avaient potentiellement une anomalie cardiaque avec rendez-vous chez un cardiologue à la fin de l’été mais la Cour a estimé qu’elle avait déjà ces informations lors du premier jugement et que cela aurait du être invoqué à ce moment…) et l’appel au complet de la décision refusant de rétracter la décision ordonnant la vaccination contre la COVID-19 des enfants (car le juge estime que la mère n’a aucune chance raisonnable de l’emporter en appel et que la « vraie raison » est quelle souhaite « faire un débat beaucoup plus large sur la sécurité des vaccins » ce qui « entrainerait un détournement du débat judiciaire »).

Il est important de réaliser que les tribunaux ne procèdent à aucune analyse des données de la Santé publique et refusent de le faire. Pourtant celles-ci sont limitées. Ainsi, si l’on consulte le rapport de l’INSPQ (Institut national de santé publique du Québec) : « Vaccination contre la COVID-19 chez les enfants âgés de 6 mois à 4 ans au Québec », on constate les points suivants à la page 4 :

    • Les enfants de 6 mois à 4 ans sont aussi susceptibles de développer la COVID-19 que les adultes lorsqu’ils sont exposés au SRAS-CoV-2, mais ils sont rarement hospitalisés […]. (C’est nous qui soulignons)
    • La COVID-19 longue et le syndrome inflammatoire multisystémique de l’enfant (SIME) représentent deux complications potentielles de la COVID-19. Cependant, des incertitudes persistent sur l’ampleur de ces deux complications dans le groupe d’âge des 6 mois à 4 ans et sur la capacité de la vaccination à réduire leur incidence.
    • Dans un contexte de circulation du variant Omicron, l’efficacité de deux doses de ce vaccin contre les infections symptomatiques au SRAS-CoV-2 était de 51 % chez les enfants âgés de 6 à 23 mois et de 37 % chez les enfants âgés de 2 à 5 ans.

Alors que la source du rapport prête à caution (il s’agit probablement d’une analyse des données fournies par les fabricants et non d’une étude révisée par les pairs et publiée dans un journal scientifique à comité de lecture), on apprend que les enfants « sont rarement hospitalisés », qu’il y a « des incertitudes […] sur la capacité de la vaccination » et que son efficacité est estimée à « 51 % chez les enfants âgés de 6 à 23 mois et de 37 % chez les enfants âgés de 2 à 5 ans ». Une efficacité dont toute les études montrent qu’elle décline très vite (exemple avec cet article de Nature publié en octobre 2021… avant Omicron). Ce qui contraint ensuite les vaccinés à faire une dose de rappel tous les 6 ou 4 mois. Rappelons que l’on ne commercialise pas un médicament lorsque son efficacité est de moins de 50 %. Et que l’on ne peut contrôler une épidémie avec un vaccin « efficace » à 50 % et seulement quelques semaines.

À l’heure où l’on constate de plus en plus de myocardites et péricardites chez les jeunes vaccinés, que des scientifiques comme Nima Machouf reconnaissent que les vaccins ne sont pas « si bon que ça », que les données montrent que les vaccinés sont davantage hospitalisés que de non-vaccinés, on peut s’interroger sur la logique de cette décision et sur le refus des tribunaux d’entendre des preuves scientifiques sur la vaccination contre la COVID-19.

Nous vous présentons donc dans les deux documents pdf suivant la plaidoirie de Maître Bohémier et l’arrêt de la Cour d’appel à ce sujet. À vous de vous faire votre propre idée de la situation actuelle : toutes les décisions de justice sont rendues en faveur des vaccins (le père n’a eu aucun justificatif à apporter pour prouver que la vaccination aurait des effets bénéfiques), ce qui amène à se demander sérieusement si nous sommes toujours dans un État de droit.