Actuellement, la pharmacovigilance (le suivi des effets secondaires des vaccins) est défaillante au Québec et au Canada. 

En effet, alors que les données de la pharmacovigilance en Finlande montraient en mai 2022 un effet secondaire grave environ toutes les 2 000 injections (AstraZeneca battait tous les records avec un effet grave toutes les 627 doses!) et qu’en Allemagne le ministère de la Santé reconnaissait en juillet 2022 qu’il y avait 1 effet secondaire grave toutes les 5 000 injections, les autorités canadiennes rapportent que seuls 10 323 effets secondaires graves ont été déclarés (soit 0,012 % de toutes les doses administrées, en date du 28 octobre 2022).

Comment expliquer un tel écart? La raison est due à ces principaux facteurs :

  • Les autorités ne font aucune communication sur la déclaration des effets secondaires. Au contraire, ils répètent que les vaccins sont « surs et efficaces ». C’est d’ailleurs ce qui s’affiche dans Google quand on entre les mots clés suivants : « sante canada effet secondaire vaccin covid ».  La population pensant que les vaccins sont sécuritaires, le résultat est que peu de gens font le lien avec un effet (crise cardiaque ou autre) qui peut avoir eu lieu plusieurs jours après l’injection.
  • Ces mêmes autorités découragent les soignants de faire des déclarations. Par exemple, dans cet article, nous montrions comment des infirmières sont intimidées pour limiter le nombre de déclarations (et nous avons reçu de nombreux autres témoignages du même genre. Un médecin nous a même confié que ses déclarations avaient toutes été classées sans suite par sa hiérarchie). En Saskatchewan, un coroner n’a trouvé aucun lien entre la vaccination d’une femme et son décès… 7 minutes après son injection!
  • Seuls les soignants peuvent faire des déclarations. Cela prend environ 15 minutes pour remplir le formulaire et les médecins, qui sont payés à l’acte, ne sont pas payés pour ça. Ils n’ont donc aucun incitatif à le faire.
  • Pire, les soignants censés remplir les déclarations sont souvent les mêmes qui ont convaincu les victimes à se faire vacciner, voire qui les ont vaccinées eux-mêmes. Il est très difficile de reconnaitre que l’on a fait du mal à quelqu’un et l’on comprend que, probablement inconsciemment, ils soient portés à ne pas faire de lien entre un évènement grave et la vaccination.

Et c’est sans parler des problèmes de sous-déclaration. Plusieurs études, parues avant la vaccination anti-COVID (par exemple ici en 2006, ici en 2007 et ici en 2017) montrent généralement une énorme sous-déclaration des effets secondaires. Il apparait qu’en temps normal, seulement entre 1 % et 10 % du total des effets secondaires sont déclarés. Cela signifie par exemple qu’au Canada, où il y en a eu officiellement 10 323, il faudrait en fait plutôt en compter 103 230, voire peut-être même potentiellement 1,1 million!

Tout ceci donne une fausse illusion de sécurité car, comme on l’a vu, les données sont très différentes ailleurs.

Il est donc primordial de faire une déclaration d’effet secondaire car cela permet d’alimenter la pharmacovigilance. Si les autorités constatent un nombre élevé de déclarations, cela devrait tirer une sonnette d’alarme qui devrait en principe les mener à enquêter.

Cependant, si le nombre de déclarations est insuffisant (ce qui est le cas actuellement), alors les autorités :

  • concluront que la vaccination est sécuritaire, ce qui justifie l’imposition de mesures attentatoires aux libertés comme le passeport vaccinal;
  • continueront à aller de l’avant, pour arriver jusqu’à la vaccination des enfants de 6 mois.

Rappel : si la majeure partie des effets secondaires de la vaccination ont lieu dans les 28 jours suivant une injection, il n’en reste pas moins que certains peuvent se déclarer plusieurs mois plus tard. Nous vous invitons donc à faire une déclaration même si un certain temps s’est écoulé depuis votre dernière injection.