Patrick Provost, PhD, Professeur titulaire à la Faculté de médecine de l’Université Laval, publie un article intitulé : The Blind Spot in COVID-19 Vaccination Policies: Under-ReportedAdverse Events (L’angle mort des politiques de vaccination COVID-19 : Les effets indésirables sous-déclarés).

Il montre dans celui-ci que le processus actuel sous-estime très largement les risques associés à la vaccination contre la COVID-19 et biaise nécessairement toute évaluation risque-bénéfice de ces injections ARNm. Il estime donc que toutes les recommandations et décisions politiques devraient être réévaluées à la lumière de ces nouvelles données, et que des correctifs doivent être apportés dans les plus brefs délais.

Nous publions ici un court résumé de l’étude mais nous vous invitons à aller lire l’article pour en savoir davantage. Il complète une précédente publication de sa part (en collaboration ave Hélène Banoun, ancienne chercheuse à l’INSERM maintenant à la retraite) qui montrait que « la plupart (76,1%) des effets secondaires subis par les patients vaccinés contre le COVID-19 sont survenus au-delà de la période de 6 semaines prescrite et considérée par les autorités sanitaires (INSPQ). » Les deux scientifiques concluaient alors que la période de 6 semaines pour déclarer les effets secondaires est trop courte, ce qui aboutit à une réduction du nombre de déclarations. Et donne donc une impression de sécurité à des produits qui ne le sont peut-être pas.

 

Résumé

Des rapports de cas impliquant deux chercheurs universitaires suggèrent que les effets indésirables (EI) de la vaccination COVID-19 par l’ARN messager (ARNm) sont largement sous-déclarés en raison de nombreux facteurs cliniques, systémiques, politiques et médiatiques. L’absence d’analyse et de prise en compte appropriées des effets indésirables signalés suggère également que ces injections ne sont pas aussi sûres qu’on le prétend généralement. L’évaluation biaisée des risques et des avantages qui en résulte ne peut que produire des recommandations de santé publique mal informées et des décisions politiques erronées, exposant ainsi la population à un risque sous-estimé, en violation éventuelle du principe de précaution et du droit à un consentement libre et éclairé.

Les mécanismes possibles à l’origine des effets indésirables de la vaccination COVID-19 soulèvent de sérieuses inquiétudes quant à la nouvelle application vaccinale de la technologie de l’ARNm, qui doivent être traitées avant d’être étendues à d’autres maladies infectieuses. Les considérations juridiques de la sous-notification des EI sont également discutées et des recommandations sont formulées. Les EI liés aux injections d’ARNm sont une réalité et doivent être mieux évalués que jusqu’à présent, diagnostiqués et signalés aux autorités de santé publique pour une enquête de suivi afin d’éclairer les décisions politiques et les mises à jour des directives pour les médecins d’une manière objective, scientifiquement fondée, indépendante et transparente.