Vous avez été choqué qu’Isabelle Hachey appelle à la censure du Dr Didier Raoult? Plaignez-vous à La Presse, au Conseil de presse et à la Fédération professionnelle des journalistes du Québec.

Vous pouvez copier-coller l’exemple ci-dessous ou écrire votre propre plainte. Vous trouverez les directives dans les plaintes précédentes, ici et ici.

Voici les coordonnées pour faire une plainte par téléphone ou par courriel :

La Presse :

Guy Crevier, éditeur

Tél. : 514 285-7000; courriel : gcrevier@lapresse.ca

François Cardinal, vice-président à l’information – éditeur adjoint

Tél. : 514 285-7000; courriel : fcardinal@lapresse.ca

Isabelle Hachey, journaliste

Tél. : 514 285-7000 #7179; courriel : ihachey@lapresse.ca

Fédération professionnelle des journalistes du Québec :

Téléphone : (514) 522-6142; courriel : info@fpjq.org

Michael Nguyen, président :

Courriel : michael.nguyen@quebecormedia.com

Conseil de presse :

Tél.: (514) 529-2818
Sans frais: 1-877-250-3060
Courriel: info@conseildepresse.qc.ca

Caroline Locher, secrétaire générale :
Courriel : caroline.locher@conseildepresse.qc.ca

Florence Reinson, directrice, éthique et déontologie journalistiques :
Courriel : florence.reinson@conseildepresse.qc.ca

Exemple de plainte
(N’oubliez pas d’inscrire les LIEU, DATE, NOM, COORDONNÉES aux endroits indiqués)

Plainte : La Presse supprime la science et attaque les « garanties les plus importantes de la liberté et de la démocratie » dans l’intérêt de la « mafia » pharmaceutique

Guy Crevier, éditeur de La Presse
François Cardinal, vice-président à l’information – éditeur adjoint de La Presse
Isabelle Hachey, journaliste de La Presse

750 Boul. Saint-Laurent,
Montréal, Qc H2Y 2Z4

Michael Nguyen, président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec

3802 boulevard Saint-Laurent, bureau 1
Montréal, Qc
H2W 1X6

Caroline Locher, secrétaire générale du Conseil de presse du Québec
Florence Reinson, directrice, éthique et déontologie journalistiques du Conseil de presse du Québec

905, avenue De Lorimier, bureau 1131
Montréal (Québec)
H2K 3V9

[LIEU, DATE]

Mesdames, Messieurs,

De nombreux citoyens ont été choqués de lire qu’Isabelle Hachey, journaliste à La Presse, discrédite Dr Didier Raoult et appelle à sa censure dans sa chronique Le problème avec le Dr Raoult, publiée le 27 mai dernier.

Cette attitude s’attaque violemment aux fondements mêmes de la démocratie et porte à croire que La Presse a été corrompue par l’industrie pharmaceutique, laquelle emploie « les méthodes de la pègre », selon Richard Smith, ancien rédacteur en chef d’une des plus grandes revues médicales au monde, le British Medical Journal.

M. Smith posait la question suivante en 2013 : L’industrie pharmaceutique est-elle comme la mafia?

Cette question est plus pertinente que jamais, puisque nous assistons à la plus importante campagne de « vaccination » expérimentale de l’Histoire, laquelle n’aurait fort probablement jamais été envisagée sans les attaques orchestrées et répétées contre l’hydroxychloroquine, défendue par Didier Raoult et de nombreux scientifiques se basant sur une foule d’études et de données probantes.

L’utilisation de ce traitement précoce extrêmement efficace aurait éliminé la nécessité de dépenser des sommes colossales pour un vaccin, faussement présenté comme étant la seule et unique solution.

En novembre 2020, Kamran Abbasi, journaliste et directeur de la rédaction du British Medical Journal, a publié le texte Covid-19: politicisation, “corruption,” and suppression of science, dont voici un extrait :

« Les politiciens et les gouvernements suppriment la science […] La science est supprimée pour des raisons politiques et financières […]

La politisation de la science a été exploitée avec enthousiasme par certains des pires autocrates et dictateurs de l’histoire, et elle est aujourd’hui malheureusement monnaie courante dans les démocraties. Le complexe médico-politique tend à supprimer la science afin d’agrandir et d’enrichir ceux qui sont au pouvoir. Et, à mesure que les puissants deviennent plus prospères, plus riches et plus intoxiqués par le pouvoir, les vérités dérangeantes de la science sont supprimées. Lorsque la bonne science est supprimée, des gens meurent. »  (Soulignements ajoutés dans toutes les citations.)

Et quand les médias ne font pas leur travail ou le font mal, des gens meurent aussi.

Car si la science peut être supprimée dans une démocratie, c’est surtout grâce à la complicité des grands médias. Le texte d’Isabelle Hachey, Le problème avec le Dr Raoult, est une preuve parmi tant d’autres de cette complicité malveillante allant à l’encontre de l’intérêt public.

Dans son texte, Mme Hachey rapporte des faussetés et incite à la censure de l’un des scientifiques les plus décorés au monde. De la part d’une journaliste, cette façon de faire constitue non seulement de la désinformation et une tentative de suppression de la science, mais aussi une attaque aux « garanties les plus importantes de la liberté et de la démocratie », et ce, dans l’intérêt de la « pègre » pharmaceutique.

En agissant de la sorte, Mme Hachey va totalement à l’encontre du rôle essentiel de sa profession, tel que décrit dans le Guide de déontologie de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec dont elle est membre :

« Le rôle essentiel des journalistes est de rapporter fidèlement, d’analyser et de commenter les faits qui permettent à leurs concitoyens de mieux connaître et de mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent. Une telle information complète, exacte et pluraliste est une des garanties les plus importantes de la liberté et de la démocratie […]

Les journalistes servent l’intérêt public et non des intérêts personnels ou particuliers. Ils ont le devoir de publier ce qui est d’intérêt public […]

Les informations d’intérêt public doivent circuler librement et en tout temps […] Les journalistes ont le devoir de défendre la liberté de presse et le droit du public à l’information, sachant qu’une presse libre joue le rôle indispensable de chien de garde à l’égard des pouvoirs et des institutions. »

Depuis près d’un an, La Presse favorise la pensée unique avec des chroniques comme celles d’Isabelle Hachey, où le point de vue gouvernemental est présenté comme la seule opinion valable sur la COVID. Toute critique ou divergence de ce discours est méprisée ou discréditée par l’ensemble des chroniqueurs et journalistes du quotidien, et plus souvent qu’autrement accompagnée de l’étiquette complotiste et d’insultes, même si les critiques sont légitimes et basées sur des faits vérifiés et vérifiables.

Ce comportement viole les principes fondamentaux du journalisme en encourageant, entre autres, une information incomplète, inexacte et uniforme qui ne sert pas l’intérêt public, mais bien des intérêts privés, en l’occurrence ceux de l’industrie pharmaceutique, puisque, selon un rapport de 2010 du Conseil de l’Europe sur la fausse pandémie de H1N1, « l’industrie pharmaceutique a tout intérêt à ce qu’une pandémie soit déclarée et que des campagnes de vaccination soient lancées ».

Cette industrie est tristement célèbre pour ses pratiques commerciales frauduleuses, comme la « promotion non indiquée ou non approuvée de produits médicaux » et les « fausses déclarations », des offenses dont trois des quatre principales sociétés qui fabriquent des thérapies géniques contre la COVID, soit Pfizer, AstraZeneca et Johnson & Johnson, ont toutes été respectivement reconnues coupables à 29, 16 et 22 reprises.

Ce genre de pratiques ne sauve pas des vies. Au contraire. En 2014, les médicaments sur ordonnance étaient la 3e cause de mortalité en Europe et aux États-Unis.

Malgré cela, les médias nous demandent d’accorder toute notre confiance à cette industrie qui a tout à gagner dans cette crise et de mépriser les scientifiques et les lanceurs d’alerte qui les dénoncent, risquant ainsi de tout perdre.

Le gouvernement du Québec, lui, désinforme la population sur les injections COVID à un point tel que la Fondation pour la défense des droits et libertés du peuple a fait parvenir par huissier au premier ministre une lettre informative de 18 pages sur les injections et lui a demandé d’engager sa responsabilité civile personnelle envers les citoyens victimes de blessures vaccinales, ce qu’il n’a toujours pas fait.

En offrant depuis le début une couverture mensongère et partiale de la crise et de ces injections, en omettant de souligner leur caractère expérimental et en ignorant ou en discréditant les nombreux experts qui remettent en cause leur efficacité et leur innocuité, en méprisant les citoyens qui souhaitent faire valoir leur droit de refuser ce traitement, La Presse, n’a pas joué son « rôle indispensable de chien de garde à l’égard des pouvoirs et des institutions ».

Elle a fait tout le contraire.

La Presse, un outil de la « pègre » pharmaceutique?

La quantité considérable de publicités gouvernementales pro-mesures et pro-vaccins dans les pages de La Presse ainsi que le discours unique des chroniqueurs et journalistes qui s’y arrime porte à croire que le contenu du quotidien est directement lié à l’idéologie véhiculée par ses annonceurs.

Des journalistes soucieux d’une information exacte et pluraliste donneraient la parole à des experts chevronnés comme Didier Raoult, Christian Perronne, Alexandra Henrion-Caude ainsi qu’à des milliers d’autres experts internationaux et iraient chercher des témoignages anonymes de médecins et d’experts au pays dont la parole est muselée par les ordres professionnels exactement comme elle l’est dans des dictatures.

Le musèlement des professionnels de la santé au Canada est de notoriété publique, comme en fait foi la Déclaration des médecins canadiens pour la science et la vérité, laquelle dénonce le « déni de la méthode scientifique », « la violation du serment [des médecins] d’utiliser une médecine basée sur les preuves pour [leurs] patients » ainsi que la « violation de leur devoir d’informer » les patients sur « les risques et les bénéfices d’un traitement ou d’une intervention ainsi que sur les éventuelles alternatives avant que leur consentement ne soit donné ».

Le manque d’équité et d’impartialité dans La Presse contribue activement au musèlement de nos professionnels de la santé et de tous les citoyens qui n’osent pas exprimer des points de vue dissidents par crainte de représailles et de mettre en péril leur carrière ainsi que leurs liens affectifs et familiaux.

Autrement dit, par sa couverture partiale, La Presse est un outil de la dictature sanitaire qui s’est imposée depuis un an et profite à une industrie corrompue qui a gangrené pratiquement toutes nos institutions.

La Presse, est devenue l’alliée du gouvernement du Québec en nous dictant quoi penser au moyen de techniques de propagande et de manipulation dignes des régimes les plus antidémocratiques que le monde ait connus : répétition de fausses affirmations, propagation du message gouvernemental et attaques constantes contre la dissidence.

Il est indéniable que La Presse a entravé depuis des mois la libre circulation de l’information en favorisant un seul discours et en nuisant pratiquement à toute forme de critique. Le texte d’Isabelle Hachey démontre que cette tendance antijournalistique se poursuit allègrement.

Dans son texte Ceci n’est pas un débat, François Cardinal a dénoncé de façon mensongère les demandes de centaines de citoyens qui se sont plaints de la chronique de Patrick Lagacé Oui au passeport vaccinal en disant : « Ils ne veulent pas discuter, ils veulent réduire au silence. »

Au contraire, les citoyens qui se sont plaints réclament un débat public depuis presqu’un an et demandaient que le texte de M. Lagacé soit ou retiré ou corrigé afin qu’il fournisse une « information complète, exacte » et soit exempt d’insultes. Dire qu’ils veulent réduire au silence n’est que pur mensonge et malgré des centaines de plaintes, le texte est encore disponible dans sa forme originale, incluant les insultes, lesquelles ne respectent pas les valeurs fondamentales du journalisme.

Pire encore, le Conseil de presse du Québec a vu ces exigences répétées du respect des valeurs fondamentales du journalisme comme une « une entrave inquiétante au travail journalistique ».

Exiger qu’un chroniqueur fournisse une information exacte constitue « une entrave inquiétante au travail journalistique », selon le « tribunal d’honneur » qui prétend défendre le « droit du public à une information de qualité ».

Ça ne s’invente pas.

C’est tout simplement kafkaïen.

Plus absurde encore, dans son texte Le problème avec le Dr Raoult, Isabelle Hachey, elle, veut réellement « réduire au silence » Didier Raoult, l’un des plus grands spécialistes des maladies infectieuses au monde, un microbiologiste récipiendaire de plus de 25 prix nationaux et internationaux, dont :

Ce dernier prix « reconnaît et récompense une contribution exceptionnelle de toute une vie dans les domaines de la science, de l’éducation ou des affaires professionnelles en microbiologie clinique et/ou en maladies infectieuses », peut-on lire sur le Société européenne de microbiologie clinique et des maladies infectieuses (ESCMID).

Le 16 février 2021, Didier Raoult a reçu le grand prix départemental pour la recherche en Provence « pour l’ensemble de ses découvertes » :

« Le jury était présidé par Véronique Miquelly, conseillère départementale déléguée à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche et composé de 14 acteurs de la recherche départementale. “Il s’est appuyé sur des critères tels que le caractère novateur des recherches, la notoriété scientifique, l’intérêt sociétal et économique et la qualité de vulgarisation” ».

Selon Didier Pittet, président de la Mission indépendante nationale sur l’évaluation de la gestion de la crise du Covid et sur l’anticipation des risques pandémiques, Didier Raoult est « un microbiologiste hors-pair ».

Or, votre chroniqueuse aurait « préféré » que Stéphan Bureau « n’accorde pas de tribune au controversé – le mot est faible – directeur de l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille », Didier Raoult.

Controversé selon qui?

Ceux qui ont intérêt à vendre des vaccins dont vous faites quotidiennement la promotion dans vos pages, MM. Crevier et Cardinal?

Notons que l’influence de la publicité sur le contenu journalistique a fait l’objet d’analyses par les plus grands intellectuels et celle-ci constitue le deuxième filtre médiatique du modèle de propagande employé en démocratie, tel que décrit par Noam Chomsky.

Dans sa chronique favorable à votre annonceur qui promeut la vaccination, Madame Hachey propage des faussetés et insulte comme elle le fait régulièrement non seulement le Dr Raoult, mais un grand nombre de professionnels de la santé et de citoyens :

« Une référence incontournable chez les négationnistes de la pandémie. Un gourou suivi passionnément, aveuglément, par les complotistes antimasques, antivaccins, anti-toutte – vous savez, ceux qui sont tellement fiers de nous dire qu’ils ont fait leurs recherches.

Ceux-là adorent Didier Raoult. Ils le vénèrent, même s’il est désormais clair que le doc de Marseille avait tout faux à propos de son traitement à l’hydroxychloroquine. Et même si les faits ne cessent de le contredire. »

En plus d’employer des techniques de persuasion de bas étage et indignes de sa profession, Mme Hachey est celle qui « a tout faux » et aurait fort intérêt à faire de véritables recherches plutôt que de ridiculiser ceux qui font son travail mieux qu’elle.

Il existe à ce jour 303 études sur l’hydroxychloroquine disponibles sur le site c19study.com, où l’on peut lire :

« Le traitement précoce montre systématiquement des effets positifs. »

SYSTÉMATIQUEMENT.

Le nombre d’études révisées par des pairs (223) démontrant l’efficacité de l’hydroxychloroquine dépasse largement celles qui disent le contraire. 100 % des 29 études sur les traitements précoces ont démontré un effet positif et une amélioration de 66 % de l’état de santé. Treize études montrent en moyenne une réduction de la mortalité de 75%.

Les propos d’Isabelle Hachey sont tout à fait inacceptables. Il faut être très mal informé ou très mal intentionné pour prétendre que le professeur Raoult a « tout faux ». C’est plutôt la journaliste qui se trompe sur toute la ligne.

Les vertus indéniables de l’hydroxychloroquine

Didier Raoult n’est d’ailleurs pas le seul à vanter les vertus de l’hydroxychloroquine.

Harvey Risch, professeur d’épidémiologie de l’École de Santé publique de l’Université Yale, a dit ceci dans son témoignage au Sénat étasunien en novembre 2020 :

« En mai de cette année, j’ai observé que les résultats d’études portant sur un médicament suggéré pour traiter la COVID, l’hydroxychloroquine, étaient déformés par ce que je considérais à l’époque comme du journalisme bâclé […]

Ce que j’ai observé, c’est que, […] chaque étude sur l’utilisation en consultation externe d’un médicament, l’hydroxychloroquine, avec ou sans agents d’accompagnement, a montré un avantage substantiel dans la réduction des risques d’hospitalisation et de mortalité […]

Comme je l’ai dit à de nombreuses reprises, les preuves des bénéfices de l’hydroxychloroquine utilisée précocement chez les patients ambulatoires à haut risque sont extrêmement solides, et les preuves contre les effets néfastes sont tout aussi solides. Cet ensemble de preuves l’emporte de manière spectaculaire sur les preuves du risque/bénéfice du remdesivir, […] que la FDA a approuvé pour des autorisations d’utilisation en urgence tout en refusant l’autorisation d’utilisation en urgence de l’hydroxychloroquine.

Ce double standard flagrant pour l’hydroxychloroquine doit être annulé immédiatement et sa demande d’autorisation d’utilisation d’urgence doit être approuvée. C’est ainsi que nous nous mettrons en route vers un traitement ambulatoire précoce et la réduction importante de la mortalité. »

Le professeur Risch affirmait récemment que l’hydroxychloroquine aurait pu sauver 455 000 vies aux États-Unis.

Dans son rapport d’expert pour le recours juridique de la Fondation pour la défense des droits et libertés du peuple contre le gouvernement du Québec, le Dr Christian Perronne, médecin et professeur spécialisé dans les pathologies tropicales et les maladies infectieuses émergentes, tient un discours similaire à celui de Didier Raoult :

« En me basant sur les études les plus larges, incluant des méta-analyses, j’affirme les bénéfices de l’hydroxychloroquine, des macrolides, de l’ivermectine, de l’Artemisia annua, de la Vitamine D et du Zinc pour le traitement de la COVID-19, dès lors qu’ils sont prescrits à des personnes infectées dès les premiers symptômes […]

Mon expérience clinique personnelle, à l’hôpital de Garche en France, confirme tout à fait les résultats des méta-études que j’ai présentées dans le présent rapport quant aux traitements possibles et disponibles en ce qui concerne la COVID-19 […] »

Le directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Laurent Mucchielli, qualifiait pour sa part en mai 2020 la « dangerosité de l’hydroxychloroquine » (HCQ) de « fable politico-médiatique » :

« Prescrite en Chine, aux États-Unis, au Brésil, en Inde, dans la plupart des pays africains, au Proche-Orient et dans certains pays d’Europe, l’HCQ est déclarée dangereuse voire mortelle par les autorités françaises. Et les journalistes suivent. L’affirmation ne résiste pourtant pas à l’analyse. »

Il a par ailleurs été démontré qu’en France, les médecins critiques de l’hydroxychloroquine avaient tous des liens avec Gilead Sciences, fabricant du remdesivir. Gilead a reçu « une exclusivité commerciale de sept ans pour l’exploitation de son médicament sur le marché américain » et il s’agit d’un « cas type de capture réglementaire » selon Samira Guennif, Maître de conférences au Centre d’économie de l’université Paris 13.

C’est le remdesivir qui devrait faire l’objet d’enquêtes et de critiques journalistiques, bien plus que l’hydroxychloroquine. La couverture médiatique de l’hydroxychloroquine révèle que la presse est elle aussi captive de l’industrie pharmaceutique.

La COVID-19 n’est pas une menace grave à la santé de la population en général

Isabelle Hachey poursuit :

« Au fil de la pandémie, Didier Raoult s’est fait une spécialité de dire une chose et son contraire. Avec une ligne directrice : la pandémie n’est pas si grave ; elle ne menace pas la santé publique.

Pas étonnant que le DRaoult soit vénéré par les complotistes de la planète : il leur dit ce qu’ils veulent entendre. Il alimente leur délire. Il retarde le groupe. »

Ce que la chroniqueuse qualifie de « délire complotiste » est pourtant appuyé par des faits vérifiés et vérifiables. Ce « délire » est par ailleurs défendu par les plus grands experts de la planète, comme John Ioannidis, spécialiste de la fraude et des biais en recherche médicale, son collègue Jay Battacharya, professeur de médecine à l’Université Stanford ainsi que le médecin et chercheur danois Peter Gøtzsche, pour ne nommer qu’eux.

Ces experts ne sont pas les seuls à affirmer, comme le Pr Raoult, que « la pandémie n’est pas si grave ; elle ne menace pas la santé publique ».

Le Dr Christian Perronne a dit :

« Compte-tenu de la mortalité par la COVID-19, mon opinion professionnelle et scientifique est que la maladie ne constitue aucunement “une menace grave à la santé de la population, réelle ou imminente,” pouvant justifier l’établissement d’un état d’urgence sanitaire quelconque. »

Le Dr Jay Bhattacharya, MD, PhD, professeur de médecine de l’Université Stanford a écrit dans son rapport d’expert rédigé pour le recours juridique d’Entrepreneurs en actions du Québec contre le gouvernement du Québec.

« En résumé, le COVID-19 ne constitue pas une menace réelle ou imminente grave pour la santé de la population en général, mais seulement pour la santé d’une partie spécifique de la population – les personnes âgées et un nombre limité de personnes souffrant de certaines maladies chroniques. L’âge est le facteur de risque le plus important, avec un taux de survie à l’infection de 99,95 % pour les personnes de moins de 70 ans et de 95 % pour les personnes de 70 ans ou plus. »

Le 1er décembre 2020, dans le British Medical Journal, Peter Gøtzsche posait la question suivante : Le taux de létalité de l’infection pour le COVID-19 est-il pire que celui de la grippe? Il cite l’étude de John Ioannidis publiée par l’Organisation mondiale de la Santé :

« Ioannidis a inclus 61 études (74 estimations) et huit estimations nationales préliminaires. Il a rapporté que les taux de létalité de l’infection variaient de 0,00% à 1,63% et que le taux médian était de 0,27% […] Le taux de létalité de l’infection semble être à peu près le même que celui de la grippe […] »

À qui peut-on se fier? À Isabelle Hachey, titulaire d’un diplôme d’études collégiales en art et technologie des médias, qui fait des affirmations abracadabrantes, sans fournir aucun élément de preuve, et a recours à l’insulte pour palier son manque de connaissances et d’arguments ou à des experts de renom parmi les plus décorés au monde?

Nier ou ne pas informer les citoyens qu’il existe des traitements précoces pour la COVID-19 et que cette maladie ne constitue pas une menace grave à la santé de la population en général est la véritable « entrave inquiétante au travail journalistique », lequel consiste à fournir aux citoyens une information « complète, exacte et pluraliste ».

Cette suppression d’information est une attaque sans précédent contre les « garanties les plus importantes de la liberté et de la démocratie », puisque nos droits les plus fondamentaux ont été bafoués sous prétexte que la COVID-19 était une menace grave à la santé de la population et que la seule solution est un « vaccin » expérimental, celui de Pfizer provoquant « 10 fois plus de décès que les autres vaccins pour les personnes de 20 ans et plus » et « 14,6 fois plus de décès » chez les plus de 60 ans par rapport aux non vaccinés, selon un rapport d’expert d’America’s Frontline Doctors. Le Vaccine Adverse Events Reporting System (VAERS) aux États-Unis compte à ce jour 350 334 effets secondaires des injections contre la COVID-19, incluant 5 165 décès.

La dernière étape de cette campagne de désinformation qu’un avocat à la tête d’un groupe d’experts et d’avocats internationaux qualifie de crime contre l’humanité, consiste à inciter la population à se faire inoculer un produit dont on ne connait aucunement les risques à long terme et qui viole le code de Nuremberg selon des médecins canadiens qui ont osé défier l’omerta, la loi du silence issue de la mafia sicilienne.

En désinformant la population sur les traitements existants et en discréditant le professeur Didier Raoult, La Presse, par le biais de sa chroniqueuse, sert des intérêts particuliers dangereux pour la santé et des citoyens et de nos institutions au lieu de servir l’intérêt public.

Isabelle Hachey participe à une propagande inouïe en faveur d’une industrie que le chercheur Peter Gøtzsche compare littéralement au crime organisé dans son livre Remèdes mortels et crime organisé. Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé. Dans son article au sujet de ce livre, l’ancien rédacteur en chef du British Medical Journal, Richard Smith, répond à la question : L’industrie pharmaceutique est-elle comme la mafia?

« La majeure partie du livre de Peter est consacrée à la démonstration que l’industrie pharmaceutique a systématiquement corrompu la science afin de maximiser les avantages de ses médicaments et d’en minimiser les inconvénients. En tant qu’épidémiologiste doté d’une très grande culture numérique et d’une passion pour le détail, au point d’être un leader mondial de la critique des études cliniques, Peter est ici sur un terrain très solide. Il rejoint de nombreuses autres personnes, y compris d’anciens rédacteurs en chef du New England Journal of Medicine, pour montrer cette corruption. Il montre également comment l’industrie a acheté des médecins, des universitaires, des revues, des organisations professionnelles et de patients, des départements universitaires, des journalistes, des régulateurs et des politiciens. Ce sont les méthodes de la pègre. »

La « pègre » pharmaceutique a-t-elle « acheté » La Presse et ses journalistes? On ne peut faire autrement que poser la question devant la complaisance du quotidien envers cette industrie et le mépris qu’il réserve à ceux qui s’y attaquent.

Peter Gøtzsche est reconnu comme le « leader mondial de la critique des études cliniques », ce qui n’est pas le cas d’Elisabeth Bik, laquelle s’attaque à tout ce qui sort de l’IHU de Marseilles et est portée aux nues par Isabelle Hachey dans son article.

En août 2019, Mme Bik s’est d’ailleurs portée à la défense des vaccins contre le VPH, affirmant qu’ils sont « sûrs », alors que 5 mois plus tôt, l’American College of Pediatricians incitait à la prudence vis-à-vis de ces mêmes vaccins.

Qui « retarde le groupe »?

Ceux qui « retardent le groupe », ce ne sont pas Didier Raoult et les innombrables experts quotidiennement calomniés dans les grands médias comme La Presse.

Ceux qui retardent le groupe, ce sont les journalistes et chroniqueurs qui accusent d’obscurantisme ceux qui demandent une information pluraliste et dénoncent l’« information » unidirectionnelle, pour ne pas dire sectaire, qu’ils produisent.

Une telle attitude fait preuve d’un mépris profond pour un métier honorable qui se doit de combattre la censure, surtout celle des scientifiques, et non d’en faire la promotion.

Cette attitude porte aussi à croire que La Presse agit dans l’intérêt de la « mafia » pharmaceutique et non dans l’intérêt public.

J’exige donc

  1. que La Presse joue son « rôle indispensable de chien de garde à l’égard des pouvoirs et des institutions » et produise de l’information d’intérêt public, c’est-à-dire une information complète, exacte et pluraliste;
  2. la libre circulation de l’information et le respect des scientifiques et des citoyens qui ne se soumettent pas à la pensée unique;
  3. que les propos d’Isabelle Hachey soient condamnés par la direction de La Presse, la Fédération professionnelle des journalistes et le Conseil de presse.

Veuillez agréer Mesdames, Messieurs, mes salutations distinguées.

[NOM
COORDONNÉES]