Le Dr Lavigueur, médecin de famille à Sainte-Anne des Monts, a publié une lettre concernant la vaccination des enfants dans le quotidien La Presse (que nous avons reproduite ici). Quelques heures plus tard, La Presse la « retirait »  de son site, prétextant qu’elle contenait « de nombreuses informations qui ne tiennent pas la route sur le plan scientifique et qui alarmaient inutilement le public » .

La lettre disparue (censurée, oseront dire certains esprits chagrins) a fait l’objet de plusieurs articles et chroniques tirant dessus à boulets rouges. Dans le style « direct »  qui le caractérise, Patrick Lagacé a affirmé ceci: « [L]a lettre […]  n’aurait jamais dû être publiée. C’est un ramassis de faussetés pondues par un coucou. Ça ne doit plus jamais arriver ». Le Soleil y a consacré aussi un long article, plus nuancé (mais est-il difficile de faire plus nuancé que Patrick Lagacé?), et Radio-Canada l’a fait aussi, par la voix de son spécialiste en fausses nouvelles, le journaliste aux Décrypteurs Nicholas De Rosa.

Nous pourrions faire un long article sur le sujet mais nous allons plutôt laisser la parole au Dr Lavigueur, afin qu’il puisse profiter d’un droit de réponse en bonne et due forme, droit de réponse qu’aucun média n’a accepté de publier. Vous trouverez ci-dessous les droits de réponse qu’il a envoyés à La Presse et Radio-Canada et que ces deux médias ont refusé de publier.

Nous reviendrons dans un autre article sur les suites que Les Décryteurs ont réservé à notre conférence de presse de professionnels de la santé du 3 novembre.

 

Droit de réponse à La Presse

Droit de réplique.

À la suite de la publication de mon article par La Presse puis de son retrait rapide, et à la suite des commentaires variés qui ont été émis à mon égard, je sollicite auprès de vous un droit de réponse.

L’article paru dans La Presse de la part de 5 chercheurs et urgentistes est un pas dans la bonne direction et je salue cette initiative, car elle contribue au débat d’idées. Bien que je puisse répondre point par point aux objections soulevées en fournissant une documentation appropriée, tel n’est pas l’essentiel de mon propos. Qu’il soit dit toutefois qu’il est trompeur de considérer le vaccin à ARN messager dans la même catégorie que tous les autres vaccins connus.

Les échanges de sources à l’appui de ce que l’on affirme de part et d’autre ne doivent pas occulter le message central de mon article qui est le suivant : par mes constats sur le terrain et les études scientifiques que j’ai pu consulter, il m’apparait que la balance bénéfice/risque est défavorable en ce qui a trait à la vaccination des enfants sains.  Également, cette vaccination est pour le moins questionnable sur les plans éthique et scientifique et elle doit ainsi être réexaminée.

Ce qui semble avoir heurté les commentateurs dans ma lettre concerne les affirmations suivantes:

  • Les enfants ne sont pas des agents transmetteurs par excellence qui mettent en danger la vie de leurs grands-parents;
  • Les personnes vaccinées peuvent transmettre la COVID-19 dans leur entourage ;
  • Les effets secondaires du vaccin sont sous-estimés et beaucoup plus importants et graves que ce que l’on dit.

Je les maintiens, car elles sont appuyées par une vaste littérature dont une partie est jointe à la présente réplique.

On ne devrait pas être ostracisé, marginalisé ou exclu socialement pour un choix que l’on a fait, surtout lorsqu’on est un enfant. Sur le site du Collège des médecins du Québec (voir la référence ci-dessous), on peut lire clairement ce principe de l’obligation d’un choix libre et éclairé sans menaces ni contraintes. J’aimerais que mon Collège nous indique dans cette situation particulière de pandémie comment il entend faire respecter cette obligation déontologique. Également, j’apprécierais que la Direction de la santé publique précise les critères de signalement des effets secondaires du vaccin.

J’ai foi en nos institutions et j’ai confiance que bientôt, il y aura possibilité au Québec d’autoriser de nouveau l’échange des idées à ce sujet en tenant compte des aspects scientifiques, mais aussi sociologiques, psychologiques et sociaux de cette crise.

Vous trouverez ci-dessous quelques références d’articles de la littérature médicale que mes collègues et moi avons colligées.

Mais ceci n’est d’aucune aide aux enfants et aux parents actuellement ostracisés.

Sincèrement,

René Lavigueur, MD

Cc Collège des Médecins du Québec.

Sources :

https://pediatrics.aappublications.org/content/146/2/e2020004879

Enfants mauvais propagateurs. « The child is not to blame »  : https://www.lifesitenews.com/opinion/not-justified-canadian-doc-gives-alberta-physicians-10-reasons-why-hes-opposed-to-forced-covid-jab/

Alberta − Vaccination des enfants, Dr Eric Payne (Neurologue pédiatrique avec Master in Public Health (MPH)): https://childrenshealthdefense.org/defender/vaers-cdc-deaths-injuries-covid-vaccine/

VAERS DATA. Mortalité et effets secondaires du vaccin. Données de la CDC. On peut consulter si l’on préfère directement les données de VAERS (CDC).

https://reinfocovid.fr/science/vaccination-plus-risquee-que-la-covid-19-pour-les-12-17-ans/

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S221475002100161X

Consentement aux soins libre et éclairé : rappel important

http://www.cmq.org › nouvelle › fr › rappel-important-…

Covid-19 : de nouvelles données suggèrent que les personnes vaccinées peuvent transmettre le virus: https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/30/covid-19-de-

https://link.springer.com/article/10.1007/s10654-021-00808-7

Infectés et vaccinés

https://www.nature.com/articles/d41586-021-02187-1

Contagieux et vaccinés

https://www.thelancet.com/journals/lanchi/article/PIIS2352-4642(21)00066-3/fulltext

Mortalité du Covid chez enfants

https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/covid-19-vaccines/advice

Organisation mondiale de la santé

https://childrenshealthdefense.org/defender/who-updates-guidance-children-should-not-be-vaccinated/

OMS et recommandations de vaccination chez enfants

https://childrenshealthdefense.org/defender/vaers-cdc-vaccinated-spread-covid-serious-vaccines-injuries-surge/

Du CDC : Vaccinés et contagieux

https://www.nbcnews.com/science/science-news/cdc-warns-internal-document-war-has-changed-coronavirus-n1275478

Du CDC (Center for Disease Control) : Vaccin moins efficace contre Delta.

https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3897733

Travailleurs de la santé Vaccinés et contagieux

Brian Dressen à la FDA : https://faculty.rx.umaryland.edu/pdoshi/files/2021/06/Doshi-script-June-10-2021-FDA-VRBPAC-testimony.pdf

Peter Doshi : Vaccination des enfants : Problème éthique majeur !

https://childrenshealthdefense.org/defender/studies-reports-covid-vaccine-efficacy-children/?utm_source=salsa&eType=EmailBlastContent&eId=21c1cc67-cc92-495a-9a9d-4aad2049945a

22 études sur l’efficacité décroissante du vaccin et la vaccination des enfants.

Steve Kirsch Présentation à la FDA. 26 octobre 2021: https://www.skirsch.com/covid/VRBPAC-10-26-21.pdf

 

Droit de réponse à Radio-Canada

Sainte-Anne des Monts, 9 novembre 2021

Société Radio Canada

Sujet : Texte de Nicholas de Rosa paru le 30 octobre 2021 

« La désinformation d’un médecin de famille, au-delà d’une lettre ouverte » 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1835740/dr-rene-lavigueur-lettre-ouverte-vaccin-desinformation-france-gauthier

 

Madame, Monsieur,

Mise en situation

Vous offrez à vos lecteurs, dans cet article, des commentaires peu élogieux concernant le contenu d’une lettre parue brièvement dans La Presse puis retirée rapidement avec excuses de l’éditorialiste en chef.

Le lecteur peut lire l’opinion de plusieurs journalistes et celle de plusieurs spécialistes appelés en renfort et qui tombent à bâtons rompus sur l’auteur et sa lettre, lettre devenue inexistante puisque retirée même des médias sociaux. Soit dit en passant, il s’agissait d’une lettre d’opinion. Un journaliste doit, il me semble, respecter les différents points de vue. Je n’ai pas été interrogé et je n’ai eu aucune occasion de me défendre. Est-ce déontologique au plan journalistique ?

On extrait des passages pour mieux les fustiger et on passe outre à ce qui constitue l’essence du message.

Comment le lecteur peut-il forger sa propre opinion alors qu’il lui est interdit de lire l’article lui-même ? Comment une lettre publiée par un journal réputé peut soudainement se retrouver condamnée et censurée de la sorte ?

Comme auteur, je me sens lésé et méprisé par une institution publique que j’ai toujours respectée et qui est normalement soumise à des critères élevés d’éthique et de fonctionnement. Votre journaliste a abusé de son pouvoir par le choix de son titre et dès la première phrase. Il a de ce fait enfoncé en premier lieu une frontière légale, mais aussi les frontières éthiques de décence et de professionnalisme.

Nous vivons des temps particuliers. La lettre aurait circulé dans « les sphères anti-mesures sanitaires », pour ce que cela peut vouloir dire, et pis dans celles du parti conservateur d’Éric Duhaime. Vous opérez, Monsieur De Rosa, un clivage de la société et vous vous positionnez du côté des bien-pensants. D’ailleurs, disons-le d’emblée, je n’appartiens à aucun parti politique.

Aussi bien dire que mon texte, jugé odieux, a circulé dans une frange du vrai peuple, là où les commentateurs de ce texte ne se rendent vraisemblablement pas. Dans ce peuple, on trouve des parents qui ont manifesté devant les écoles pour la protection de la santé de leurs enfants et qui se sont fait matraquer en une semaine par une loi spéciale votée de toute urgence par l’Assemblée Nationale.

Dans ce peuple, on trouve aussi ces travailleurs de la santé qui d’instinct se méfient d’un vaccin expérimental et qui sont prêts à risquer leur emploi et à vivre le rejet de leur entourage et l’insécurité financière pour défendre ce en quoi ils croient. De grandes âmes. Un courage fou qui se fait rare de nos jours. Je leur lève mon chapeau.

Pour les commentateurs de cet article qui sont, je présume, des parents ou grands-parents, n’est-ce pas une valeur que vous enseigneriez à vos enfants, celle d’avoir le courage de leurs convictions? L’aptitude à respecter le courage des autres peu importe ses propres allégeances ?

Finalement il y a les enfants, ces grands oubliés et les grands perdants de cette crise. J’appelle mes collègues (je vous considère tous comme collègues, journalistes et scientifiques, puisque nous nous penchons sur le sort de nos enfants) à une très grande ouverture. On ne compte pas les efforts lorsque l’on prend des décisions en leur nom. On ne peut se contenter de lire les seules conclusions des articles scientifiques.

Une étude peut être biaisée, les auteurs peuvent avoir des conflits d’intérêts avoués ou non, les conclusions peuvent trahir l’étude elle-même, les règles de double aveugle peuvent être sacrifiées, qui finance l’étude? L’étude de Pfizer doit être soumise à tous ces questionnements. Il est trop facile d’accepter les conclusions et de passer rapidement à autre chose. La lecture des informations scientifiques n’est pas du dilettantisme.

Chers scientifiques, si votre fils de 14 ans (un vrai cas de mon entourage que les parents ne veulent pas rapporter à la Santé publique) avait fait une myocardite post-vaccination bien documentée dans un centre spécialisé et ne pouvait plus faire de sport 3 mois après l’évènement, auriez-vous fait les mêmes commentaires au journaliste qui vous a sollicités ?

C’est le très noble exercice qui nous est demandé : faire comme si les enfants du Québec étaient nos vrais enfants de chair et d’os.

Thèmes principaux développés par les journalistes et les spécialistes cités dans l’article de Monsieur De Rosa

sumé de ce qui est avancé :

  • Il faut attendre la vaccination officielle des 5-11 ans avant de se questionner sur ce que doit être un consentement libre et éclairé dans la situation présente. (Emmanuelle Marceau)
  • Le consentement libre et éclairé ne doit pas être fait sur une base individuelle. (Alain Lamarrre)
  • Santé Canada a une procédure très rigoureuse de l’analyse du coût risque-bénéfice et cette analyse est en cours. (Alain Lamarre et Supriya Sharma de Santé Canada)
  • La FDA a approuvé le vaccin pour les 5-11 ans 3 jours après la publication de mon article.
  • On affirme qu’il est faux de dire que l’OMS ne recommande pas le vaccin chez les enfants.
  • Les risques potentiels de contracter la COVID-19 pour les enfants ne sont pas mentionnés par le Dr Lavigueur et devraient l’être. (Emmanuelle Marceau)
  • Des statistiques exagérées sur les effets secondaires des vaccins (plusieurs paragraphes à ce sujet, probablement de M. Nicholas De Rosa).
  • Il ne faut pas établir d’association automatique entre un vaccin et les problèmes de santé qui surviennent après l’administration du vaccin. (Benoit Barbeau)
  • Le rapport des effets secondaires des vaccins est obligatoire selon l’article 69 de la loi sur la Santé publique. L’idée qu’ils ne soient pas rapportés ne tient pas la route. (Marie-Hélène Émond et Alain Lamarre)

Ma réponse à ces allégations. L’avis que j’ai exprimé est soutenu par des références scientifiques appropriées.

Le monde tel que décrit par les journalistes et spécialistes consultés est le monde de Cinderella. On y adhère ou non et je respecte le choix des spécialistes commentateurs.

Ce n’est pas le monde dans lequel je vis, qui est plutôt complexe, intriqué, subtil, un monde où personne n’est détenteur de la vérité absolue. Le gouvernement canadien a annoncé l’achat des vaccins pour enfants. Le gouvernement Legault a affirmé qu’il attendait la vaccination des enfants pour une sortie de crise et la déclaration de fin d’urgence sanitaire.

Les avis de Santé Canada suivront ceux de la FDA peu importe les beaux principes avancés. Ça, c’est le vrai monde. Le Collège des médecins, dans son code d’éthique, nous met pourtant en garde contre l’influence potentiellement perverse de l’industrie pharmaceutique (5, 6, 7, 8). Les transfuges de spécialistes de ces agences de contrôle vers les pharmaceutiques et vice versa sont monnaie courante. La Fondation Bill et Melinda Gates finance à hauteur de 20 % l’OMS.

Bien sûr, on peut n’y voir que grandeur et bonté d’âme, car après tout, il s’agit d’une Fondation. Mais ce même Bill Gates est aussi l’ami des pharmaceutiques. Ça se complique… mieux vaut peut-être ignorer tout ça?  Ça, c’est le vrai monde. Pourtant, l’ignorer c’est passer à côté d’une information déterminante pour se faire un jugement propre qui tienne compte de tous les facteurs en jeu et qui s’applique à la réalité que nous vivons. Car, ne l’oublions pas, c’est de la vie de nos enfants qu’il s’agit. Il ne suffit pas d’un petit peu d’information pour se faire un jugement. Un manque d’information donnée ou acquise constitue de la désinformation.

Monsieur Lamarre, ne vous en déplaise, un consentement libre et éclairé se fait sur une base individuelle dans nos bureaux et selon la vulnérabilité spécifique à chacun des enfants.

Madame Supriya Sharma, l’analyse du coût risque-bénéfice faite à Santé Canada doit s’inspirer de l’ensemble des informations déjà disponibles de par le monde (10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18). Ce risque est spécifique à la technologie utilisée. Mes commentaires concernent le vaccin à ARN messager, celui le plus vendu dans le monde et celui sur lequel on peut colliger beaucoup d’informations. Celui qu’on s’apprête à administrer à nos enfants. La littérature mondiale est assez unanime concernant la vaccination des enfants : balance bénéfice/risque probablement négative pour les enfants sains et probablement légèrement positive pour les enfants à risque (ceci en faisant abstraction complète des effets à long terme pressentis).

Oui la FDA l’a approuvé. Mais sait-on dans quelles circonstances ?  Si les 18 membres du panel l’avaient rejeté, aucun enfant vulnérable n’aurait pu le recevoir. Ainsi, par une distorsion procédurale, on n’a pas voulu départager les enfants vulnérables de ceux qui ne le sont pas. C’est un des procédés dont usent les pharmaceutiques qui exercent une très grande influence sur la FDA.

Les spécialistes au Québec ont sûrement décortiqué « l’évidence » présentée par la compagnie Pfizer en faveur de son vaccin. Je vous offre néanmoins ci-dessous (30, 31) un résumé de cette étude Pfizer. Je n’ai jamais dit d’ailleurs que l’OMS interdisait la vaccination des enfants, j’ai dit qu’elle ne la recommandait pas. Il s’agit de bien lire (14). Pourquoi s’acharner ainsi contre ce texte ? A-t-on peur de la vérité ?

Vous me reprochez, Madame Emmanuelle Marceau, de ne pas parler des risques potentiels pour les enfants de contracter la COVID-19. Ils sont décrits abondamment dans la littérature. Ils sont infimes. Encore une fois je vous invite à regarder l’étude de Pfizer présentée à la FDA. Celle-ci a démontré que dans le groupe étudié, cette maladie COVID-19 ne cause essentiellement que de la rhinorrhée (écoulement du nez). Vous dites qu’il est prématuré d’informer la population sur la balance risque/bénéfice avec toutes les nuances qui s’imposent, alors que la vaccination des 12-17 ans a déjà eu lieu et est sujette aux mêmes risques et que celle des 5-11 ans est imminente.

C’est de l’aveuglement volontaire et c’est une façon de refuser à la population l’information éclairée à laquelle elle a droit.

Savez-vous en outre que le directeur des CDC a reconnu que la vaccination n’empêchait pas la transmission du virus ? C’est pourquoi le Québec, au lieu de calquer le modèle américain avec ses dérives, pourrait décider de ne vacciner que les enfants vulnérables, puisque le bénéfice chez les enfants sains est indémontrable. Ce bénéfice, s’il existe chez les enfants vulnérables, est ténu et ne tient pas compte, dans son calcul, des effets secondaires à long terme du vaccin, qu’on est tout à fait en droit de suspecter pour ce « Medical Device », cette thérapie génique, ou récemment ce «vaccin», puisqu’on a modifié dans le dictionnaire Webster la définition de vaccin pour qu’il puisse être désigné sous ce vocable plus acceptable pour la commercialisation.

Quoiqu’il en soit, les experts responsables au Québec pourraient user de créativité afin de concevoir la meilleure stratégie possible de vaccination pour le Québec sur une base volontaire, sans coercition et qui soit indépendante de tout conflit d’intérêts. C’est là l’essentiel de mon message jugé séditieux.

Monsieur Nicholas De Rosa, je vous invite à regarder les références fournies à ce sujet (24, 25). Partout dans le monde, les effets secondaires sont sous-rapportés. Le VAERS, géré conjointement par les CDC et la FDA, reconnaît lui-même que le rapport volontaire, qui est la base du fonctionnement de ce système, ne détecte qu’approximativement 1% des effets secondaires.

Dans le vrai monde dans lequel je vis, les médecins ne rapportent que rarement les effets secondaires des vaccins et je ne connais personne qui ait été puni pour ne pas les rapporter. Ça, c’est la réalité. La pensée magique, les vœux pieux n’ont pas leur place lorsqu’il s’agit d’évaluer ce qui est bon et ce qui ne l’est pas pour nos enfants. La Santé publique du Québec n’effectue aucune recherche active pour vérifier la sécurité de ce vaccin expérimental à ARN messager. Les études du fabricant n’étant pas terminées, en l’absence de toute recherche active des dangers potentiels de ce vaccin expérimental, il est approprié de dire que ce vaccin échappe à toute surveillance. Se mettre un bandeau sur les yeux et minimiser les effets secondaires n’est pas éthique dans les circonstances et ne respecte pas le principe de précaution.

Monsieur Alain Lamarre, le vaccin Pfizer utilise une technologie qui exploite les ressources de la génétique humaine. C’est une thérapie génique selon la définition officielle de la FDA. (26, 27, 28). De prétendre le contraire et de vouloir assimiler ce vaccin à tous les vaccins ordinaires que l’on connait, c’est de la désinformation, c’est une demi-vérité et c’est induire la population en erreur avec de graves conséquences. Ce vaccin à ARN messager se distingue par son mécanisme d’action de tous les vaccins connus de la population et comporte des risques mal compris et pour la plupart inconnus. Ces risques émergent de la littérature et un scientifique n’a pas le droit de les ignorer. C’est aussi une information qui doit faire partie d’un consentement libre et éclairé.

Le caractère obligatoire de cette vaccination chez les enfants et son corollaire d’exclusion sociale pour les non-vaccinés a fait des ravages honteux en divisant les enfants entre ceux qui ont des droits et ceux qui n’en ont pas. Pourquoi aucun des journalistes et spécialistes consultés n’a voulu relever cet élément central à mon texte ? Combien d’enfants 12-17 ans souffrent inutilement de cette situation en ce moment même ; ne pouvant plus voir leurs amis, faire leurs sports préférés, aller dans les endroits publics ? Et on s’apprête à faire la même chose pour les 5-11 ans !!! La Santé publique ne dit mot. Tout est-il permis en temps de Covid ??? Doit-on vraiment tout sacrifier à l’hôtel de la Covid, y compris nos enfants ?

p. s.: À l’attention de Monsieur De Rosa, dans le langage vernaculaire, celui du peuple, les mots grippe et rhume se confondent pour décrire le nez qui coule chez l’enfant. Eh oui, le test PCR peut détecter des résidus génétiques qui n’appartiennent pas à la COVID-19. Ne pas faire dorénavant dans un futur article une conclusion prématurée. Ce dont nous avons besoin au Québec c’est d’un débat public et honnête. Je vous invite à y participer sans préjugés.

 

Références 

Plusieurs citations et références révèlent des procédés douteux ou de la fraude. Vous les partager fera-t-il de moi un complotiste ?

(1)  Le vaccin comme seule arme anti-Covid

Les pays les plus vaccinés ont le plus de nouveaux cas de Covid-19 selon The European Journal of Epidemiology

https://link.springer.com/article/10.1007/s10654-021-00808-7

(2) Covid-19 et statistiques

Calcul de mortalité Covid-19 en Italie : de 130 000 à 4 000.

https://dailysceptic.org/2021/11/03/italian-higher-institute-of-health-adjusts-number-of-deaths-due-to-covid-alone-since-february-2020-downwards-from-over-130000-to-under-4000/

(3) Covid-19 et contrôle de l’information

https://www.who.int/fr/news/item/04-09-2019-vaccine-misinformation-statement-by-who-director-general-on-facebook-and-instagram

(4) Tests PCR

PCR n’est pas un test diagnostique. Trop de cycles = Beaucoup de faux + et détection de matériel viral inactif.

https://childrenshealthdefense.org/defender/who-admits-covid-pcr-test-has-a-problem/

(5) Fraude

Falsification des données de l’étude Pfizer (Lanceur d’alerte) : British Medical Journal

https://www.bmj.com/content/bmj/375/bmj.n2635.full.pdf

(6) Financement de la FDA par l’industrie pharmaceutique

https://www.pogo.org/investigation/2016/12/fda-depends-on-industry-funding-money-comes-with-strings-attached/

(7) Contrats secrets de Pfizer et clauses

Contrats secrets et inaccessibles aux citoyens de l’Union Européenne

https://www.youtube.com/watch?v=GCg1mGOgj-w

(8) https://ca.news.yahoo.com/secret-vaccine-contracts-governments-pfizer-165436379.html

(9) Transmission du Covid-19 par et chez enfants

Les enfants ne sont pas de grands propagateurs du Covid-19  Pediatrics (American Academy of Pediatrics)

« The child is not to blame » 

https://pediatrics.aappublications.org/content/146/2/e2020004879

(10) Vaccination des enfants

Considérer avec soin la vaccination des enfants. Vaccination enfants à risque. BMJ

https://www.bmj.com/content/373/bmj.n1197/rapid-responses

(11) Contre la vaccination obligatoire. D’un pédiatre neurologue de l’Alberta détenteur d’un MPH.

https://www.lifesitenews.com/opinion/not-justified-canadian-doc-gives-alberta-physicians-10-reasons-why-hes-opposed-to-forced-covid-jab/

(12) Vaccination des enfants difficile à justifier. British Medical Journal.

https://www.bmj.com/content/373/bmj.n1197

(13) De Reinfocovid : Analyse 12-17 ans

https://reinfocovid.fr/science/vaccination-plus-risquee-que-la-covid-19-pour-les-12-17-ans/

(14) Avis de l’OMS.

https://childrenshealthdefense.org/defender/who-updates-guidance-children-should-not-be-vaccinated

(15) Whatever teenagers and families decide, their views must be heard and respected. British Medical Journal.

http://dx.doi.org/10.1136/bmj.n2312

(16) Why are we vaccinating children against Covid-19? Toxicology Reports V 8 2021 p. 1665-1684

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S221475002100161X

(17) « More evidence needed. » Organisation mondiale de la santé. Juillet 2021

https://www.who.int/emergencies/diseases/novelcoronavirus-2019/covid-19-vaccines/advice

Immunologie et Covid-19 chez enfants

Effets pervers. BMJ v. le paragraphe « Unintended consequences »

(18)     https://www.bmj.com/content/373/bmj.n1197

(19)     https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1201971221003647

(20) La vaccination des enfants empêche l’acquisition d’une immunité globale naturelle contre le Covid-19 :

https://alexberenson.substack.com/p/urgent-covid-vaccines-will-keep-you/comments

(21) Contagieux et vaccinés

Comment les personnes vaccinées répandent le variant Delta ? Revue nature.

https://www.nature.com/articles/d41586-021-02187-1

(22) https://childrenshealthdefense.org/defender/vaers-cdc-vaccinated-spread-covid-serious-vaccines-injuries-surge/

(23) Vaccin qui génère le variant Delta :

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34237773/

(24) Effets secondaires sous-rapportés dans le monde Pharmacovigilance

Site du VAERS inaccessible. Peter Doshi. British Medical Journal.

https://www.bmj.com/content/357/bmj.j2449.full

(25) VAERS (CDC)

https://www.cdc.gov/vaccinesafety/ensuringsafety/monitoring/vaers/index.html

(26) Oui, le vaccin à ARN messager est une thérapie génique à vocation vaccinale :

https://www.fda.gov/vaccines-blood-biologics/cellular-gene-therapy-products/what-gene-therapy#footnote1

(27)     https://medlineplus.gov/genetics/understanding/therapy/genetherapy/

(28)     https://medlineplus.gov/genetics/understanding/therapy/mrnavaccines/

(« In cells, mRNA vaccines work by introducing a piece of mRNA that corresponds to a viral protein. »  – Ceci est une définition d’un gène.)

(29) Etude Pfizer Vaccin 5-11 ans

https://www.fda.gov/media/153409/download

Let’s examine Pfizer’s EUA application and the FDA’s risk-benefit analysis. By Pfizer’s own admission, there were zero hospitalizations, ICU admissions, or deaths in the treatment or control group in their study of 2,300 children ages 5 to 11.

(30) Commentaires sur l’analyse risqué/bénéfice 5-11 ans de la FDA re Pfizer

 Aucun cas de Covid-19 sévère ni dans le groupe contrôle (750) ni dans le groupe traité (1,518)

  • Le nombre est trop petit pour découvrir les effets secondaires potentiels.
  • La période de suivi a été trop courte : 2 mois pour la cohorte #1 et 17 jours pour cohorte #2
  • Le modèle risque/bénéfice ne considère que la myocardite et rien d’autre.
  • Groupe contrôle rapidement éliminé pour des raisons éthiques…
  • Bénéfice calculé via un procédé mathématique obscur
  • On a mesuré les Ac chez seulement 10% des enfants pour « prouver » l’efficacité du vaccin.

(31) Conclusion

Toutes les infections étaient mineures (rhinorrhée surtout) dans cette étude de Pfizer présentée à la FDA. Ainsi la vaccination de 28 millions d’enfants américains est planifiée sur la base de la diminution des cas de rhinorrhée chez les enfants vaccinés.

René Lavigueur, MD