Une youtubeuse a vu ses vidéos censurées par Youtube, elle a décidé de faire une plainte contre Youtube. Voici le résumé de sa cause.

 

« La demanderesse a été censurée par la défenderesse pour avoir publié des vidéos qui, aux yeux de cette dernière, propageaient des « informations médicales incorrectes contredisant celles des autorités sanitaires locales ou de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) concernant la Covid-19 ».

Me William Desrochers du cabinet Virtulex avocats s.e.n.c., est l’avocat au dossier.

 

Depuis le 13 mars 2020, le Québec est maintenu en état d’urgence sanitaire et, conséquemment, les réseaux sociaux sont devenus un point central où l’information est partagée parmi la population. L’avenir des réseaux sociaux et de la télévision en ligne est assuré, puisque cette nouvelle façon de s’informer et de communiquer est maintenant bien ancrée dans les habitudes des Québécois. Celle-ci est même renforcée en ces temps de crise sanitaire puisque leur utilisation s’est particulièrement accrue. Malheureusement, contrairement à leur promesse initiale de renforcer la liberté d’expression, la censure, qui se faisait déjà pressante, est soudainement devenue omniprésente. Au point où poser de simples questions est quasiment devenu un acte révolutionnaire. Le résultat est qu’actuellement, de nombreuses personnes ne trouvent pas réponses à leurs questions, tout comme la demanderesse qui intente ce recours, et dont le titre de sa chaîne Youtube veut tout dire : « Elo Veut Savoir ».

 

Demande d’action collective contre la censure sur Youtube

Le 17 janvier dernier, au Palais de justice de Montréal, Me William Desrochers a déposé pour sa cliente une demande pour autoriser une action collective concernant la censure sur Youtube. À la lecture des faits allégués dans la demande, on ne peut que constater l’ampleur des dommages que cette censure cause inévitablement à l’ensemble de la population. D’ailleurs, il s’agit d’un des sujets abordés par la demanderesse, Éloïse Boies, dans une de ses vidéos partagée sur sa chaîne Youtube. Le mandat de la youtubeuse est de transmettre de l’information à ses abonnés concernant des sujets variés, plus ou moins tabous, en se basant sur des faits et des observations.

Par ailleurs, nous soulignons la justesse avec laquelle Me Desrochers décrit l’ensemble du contenu de chaque vidéo censurée. Cela permet aux lecteurs de non seulement prendre connaissance du problème de censure existant, mais en plus, de constater l’ampleur des dommages actuels.

Parmi les vidéos qui ont été censurées, nous retrouvons, entre autres, celles-ci :

  1. Vidéo intitulée : La Censure (publiée vers le 5 janvier 2021)

Résumé du contenu :

  • Les grandes plates-formes comme Facebook et Youtube sont en train de décider ce qu’il est permis de dire ou non;
  • Le premier ministre François Legault a contacté directement un journaliste parce qu’il n’a pas aimé son article;
  • Amazon censure en cessant de vendre certains livres qui critiquent et dérangent;
  • Un médecin dit qu’il reçoit de la pression pour identifier la Covid-19 comme cause de décès;
  • Le gouvernement fait référence à des experts sans les identifier et sans citer de sources;
  • Etc.

 

  1. Vidéo intitulée : Pourquoi refuser le v@©©1n? (publiée vers le 29 août 2021)

Résumé du contenu :

  • Beaucoup de personnes, incluant des experts scientifiques, sont contre la vaccination contre la Covid-19, mais sont censurées (ex. : Robert Malone);
  • La censure est à tous les niveaux, par exemple les effets néfastes et les dommages causés par le vaccin dont on ne parle pas; 
  • Plusieurs personnes censurées sont crédibles et n’ont rien à gagner à propager des informations ou opinions contre le vaccin : au contraire, elles mettent souvent leur carrière en jeu; 

À ce point, il est nécessaire de rappeler que nous sommes censés être dans une société libre et démocratique, dans laquelle la liberté d’expression est un droit fondamental. Toutefois, ce concept ne semble pas véritablement ancré dans les principes et valeurs des grands médias. Me Desrochers en fait ainsi mention dans sa demande, au paragraphe 21 : « L’atteinte portée à la liberté d’expression de la demanderesse par la défenderesse est déraisonnable et ne se justifie pas dans une société libre et démocratique. »

Il renchérit au paragraphe 29 : « La défenderesse ne peut censurer des idées ou des messages simplement parce qu’ils vont à l’encontre des informations ou directives données par les autorités sanitaires. »

À l’heure où une partie de la population est stigmatisée car elle refuse un traitement médical, il apparait plus que nécessaire que les différentes opinions et informations puissent être véhiculées afin que chacun puisse se faire sa propre idée et prendre une décision libre et éclairée. Malheureusement, comme le montre Me Desrochers, c’est loin d’être le cas et seules les informations favorables à la politique sanitaire actuelle sont transmises. Cela pose un problème démocratique majeur, au point où l’on peut se demander, étant donné que la pluralité des points de vue n’est plus garantie, si nous sommes toujours en démocratie.

Vous pouvez consulter la copie de l’action collective ici.